Journellement, les cas de Covid19, augmentent proportionnellement au nombre de tests
réalisés. Ces chiffres inquiétent mais ne devraient pas. Connaître la situation épidémiologique
réelle du pays est une donnée essentielle dans le combat contre la propagation du virus.
L’augmentation régulière du nombre de tests réalisé est donc un grand pas en avant. Elle donne
à penser que leur massification, voire leur généralisation, est une voie intéressante à envisager
avant cette extrémité, à mes yeux, effrayante, que serait un confinement total qu’il serait tout
simplement impossible à faire respecter, pour mille raisons que tout le monde connait. Et qui
peut-être, engendreraient un autre type de crise que sanitaire, tout aussi compliquée à gérer.
Nous ne pouvons que nous en s’arrêter là dans ce type de spéculation, laissant aux spécialistes
des divers domaines de compétences aptes à les approfondir, creuser d’avantage le sujet.
Le type de tests réalisés jusqu’ici coûterait si cher (54 000 francs l’unité si mes informations
ne sont pas à rafraîchir) que sa réalisation sur toute la population serait insoutenable
financièrement.
Mais là, nous voudrions attirer l’attention des autorités sur la réalisation prévue par l’institut
Pasteur d’un kit de test bon marché, “1 dollar” dit ma source, et facile d’utilisation, que l’on
peut utiliser partout. Ma source, c’est étonnant, c’est Al Jazeera, la télévision katarie, dans sa
version en anglais, dont le correspondant à Dakar, Nicolas Haque a réalisé un reportage datant
d’au moins deux semaines – quand on en était à moins de trois cents cas – sur les performance
de notre pays dans la lutte contre le Covid19. Dans ledit reportage, est inclu un entretien avec
le directeur de l’Institut Pasteur de Dakar, le Pr. Amadou Alpha Sall, qui annonce la nouvelle :
le kit, dit-il, est aussi facile d’utilisation qu’un test de grossesse. — Ici, nous avons interrogé
d’autres sources et découvert que ce travail, Pasteur le fait en collaboration avec un laboratoires
britannique qui a reçu le soutien financier du gouvernement de Boris Johnson –
Auparavant, le reporter d’Al Jazeera s’était enthousiasmé sur la performance des jeunes
chercheurs de nos universités qui ont inventé un respirateur qui coûte environ 60 dollars, et
comparé ce coût à celui du fourniment médical destiné au même objet, proposé par l’industries
pharmaceutique, et qui coûte 66 000 dollars aux USA. Et l’on sait qu’il n’y a pas que ça, il y en
a d’autres dont ne parle pas le reportage. De Polytechnique Thies à l’UCAD, en passant par le
Centre de formation technique de Dakar, des prototypes de Gants, des lave-mains automatiques,
des robots infirmières qui parlent et sont, “disons” polyglottes, qui comprennent plusieurs de
nos langues donc, sortent des laboratoires.
Mon ètonnement, double étonnement, c’est que, d’un, pourquoi est-ce que ni la presse ( que je
sache ), ni les autorités ne parlent de ce kit de test rapide et simple de l’Institut Pasteur de Dakar
– qui pourrait éviter – encore une fois, c’est un profane qui suggère – un confinement aveugle
frappant tout le monde, mais une mise en isolement ciblant des porteurs réels du virus.
De deux, pourquoi n’anticipe-t-on pas la production de tout ou partie de ces inventions de
nos chercheurs ? Ça serait non seulement un volet important de la riposte présente contre le
Coronavirus, mais ça s’inscrirait dans la gestion de l’après crise Covid19, crise qui aura révélé la
nécessité pour le futur – un futur proche certainement – d’une autonomie du pays, la plus large,
au plan sanitaire et de la recherche scientifique – entre autres secteurs bien évidemment ! Parce
qu’apparemment ce virus pourrait s’installer dans nos vies, au mieux en devenant cyclique.
Au pire, je n’ose l’envisager.