Parcours
- Reporter, puis chroniqueur au Politicien, journal satirique (1981-1986)
- Membre fondateur et directeur du Cafard libéré, journal satirique (1987 1996)
- Fondateur et directeur du mensuel panafricain de prospective Démocraties (1992-1996)
- Cofondateur et directeur du quotidien Le Matin (1997-1999)
- Concepteur, cofondateur, associé et directeur du quotidien L’Info 7 (1999-2002)
- Propriétaire unique, éditeur et directeur du défunt quotidien TAXI-Le journal (2002-2004)
Œuvres
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- Portrait satirique d’un président de la République. Abdou Diouf : bonbons, braises et coton, le plan de vol d’un aigle, La Société générale d’édition et les Éditions démocratiques, 1992, 80 p.
- Mémoire corrective, tome I, Éditions Platon, 2003, 164 p. recueil de portraits, sur le mode satirique, de personnalités sénégalaises parus dans le Cafard Libéré entre 1987 et 1991
- Le poker menteur des hommes politiques, casinos et machines à sous au Sénégal : les Corses jettent une ombre sur nos lois, Éditions sentinelles, 2006, 269 p. (ISBN 9782915391039)
- Les Écrits d’Augias : Les pages sombres de la presse, PolyGone, 2009, 189 p. essai sur les manquements professionnels, le mauvais usage de la langue et les dérives éthiques dans la presse sénégalaise
- Sabaru Jinne. Les tam-tams du diable, roman- 280 P. -Les Editions Feu de brousse, Dakar/Sénégal, Juin 2015
- À paraître : Mémoire corrective, Tome II (recueil de portraits, sur le mode satirique, de personnalités sénégalaises parus dans le Cafard Libéré entre 1991 et 1996), 187 p
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15/05/2020
GNADA ET AMAT Le come back LA CHÈVRE, LES CHOUX ET… LES LOUPS
D’ordinaire, rappelle Erik Emptaz dans son dernier éditorial du Canard Enchaîné (13/5), les crises augmentent la confiance des dirigés envers leurs dirigeants. J’ajoute que c’est certainement à proportion de la peur induite par le facteur de crise. Et en ce cas, plus la menace est grande, plus l’adhésion est forte derrière le dirigeant ! Macky Sall l’a éprouvé quand la crise de l’effrayante Covid-19 avait seulement frappé aux portes de notre pays. On vit défiler chez lui, pour lui dire leur totale adhésion à sa volonté de se donner carte blanche pour faire face à la menace, la quasi-totalité des forces vives de la nation, tout du moins leurs représentants les plus emblématiques. Et de tous les secteurs, les moins guettés ne seront pas, chez les politiques, ceux de l’opposition dite radicale. On ne guetta pas en vain. Quand l’anti-systémique tellurique, étoile montante de la politique qui, en temps ordinaires, n’aurait rien eu à gagner et tout à perdre en franchissant les grilles du Palais, Ousmane Sonko, vint à l’appel, la boucle était bouclée. Mieux, le gros de ces troupes, inespérées pour celui qui venait de s’auto-grader Généralissime, en même temps qu’il déclarait la guerre à la Covid-19, offrit de monter au front anti-propagation de la pandémie. En moins de temps qu’il ne lui fallut pour se faire voter une loi d’habilitation par une Assemblée pourtant réputée zélée, les musiciens lui concoctèrent des chants guerriers, et les publicistes des spots mobilisateurs, pendant que les peignirent des fresques monumentales à la gloire de la guerre, et la presse ne titra plus que « Sus à la Covid ! », sinon : « Général, nous voilà ! ». Les nantis qui ne pouvaient être en reste mirent la main à la proche, et ceux qui n’avaient ni talent ni fortune applaudirent. L’union sacrée était faite, et les bastions de résistance que furent les lieux de culte, les marchés, les transports publics, devant une des tactiques fondamentales dans la stratégie globale – le renoncement aux rassemblements humains – cédèrent tous devant la peur de la maladie… et la pression de la grande armée anti-Covid. Certes, certes, mais aussi, peut-être, entendait-on, ici et là, tirer parti de la situation, donnant d’une main ce que l’on espérait récupérer – multiplié – de l’autre. Parce qu’avec les troupes humaines, le Généralissime Macky avait aussi levé une armée de milliards. Un parti qui ne vint pas… peut-être ! Sinon, qu’est-ce qui explique que, trois mois après, loin d’avoir vaincu l’ennemi, qui avait atteint et neutralisé deux milliers de Sénégalais, Vingt parmi eux, pour toujours (en paix soient leurs âmes), les bastions de résistance à la mobilisation, qui avaient cédé, se soient redressés ? Et pour mettre une pression si terrible sur le chef qu’elle lui fit baisser pavillon ? Je n’ai pas d’explication, mais j’estime que le chef a trop vite levé le drapeau blanc. Mais tout n’est pas perdu. C’est la débandade, oui, mais il reste (encore) le chef des armées. Surtout, chef de l’Armée populaire anti-crise sanitaire. Et celle-ci n’est pas – oh, loin de là ! – disposée au cessez-le-feu de la fièvre. Tout n’est pas perdu, mais à condition que Généralissime […]
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20/02/2020
HOMOSEXUALITÉ, PÉDOPHILIE, VIOLENCE SOCIALE MÉDIATIQUE / LA BATAILLE CULTURELLE AFRICAINE DU SIÈCLE DE L’UNIFORMISATION
HOMOSEXUALITÉ, PÉDOPHILIE, VIOLENCE SOCIALE MÉDIATIQUE LA BATAILLE CULTURELLE AFRICAINE DU SIÈCLE DE L’UNIFORMISATION La modernité et la tradition ne semblent guère faire bon ménage dans les sociétés traditionnelles et dans les sociétés africaines actuelles. L’irruption des modes de vie occidentaux dans le tissu social et culturel du Continent noir a fait basculer dans le passé la cellule familiale et les sociétés africaines dans un processus de délitement des liens et des mécanismes de fonctionnement nourris par la solidarité et le partage. La modernité et la tradition n’ont jamais réussi à produire un modèle de société africaine harmonieux et équilibré. L’Afrique moderne défie encore l’Afrique des traditions ancestrales. La propagation de nouveaux phénomènes mondiaux en Afrique, notamment, l’homosexualité, la pédophilie, la culture de la violence sociale médiatique aggravent les clivages entre cette modernité envahissante des sociétés contemporaines occidentales et les sociétés africaines traditionalistes refusant de se plier aux vents de la déperdition des mœurs et des coutumes. Les clivages culturels entre la modernité et les traditions n’ont jamais probablement été aussi fortement ressentis dans la chair des citoyens africains. Les élites politiques et intellectuelles, naguère très ouvertes, voire partisanes du vent de la modernité sont contraintes de résister à l’uniformisation forcée des modes de vie, des comportements, des manières de vivre et de penser d’une civilisation universalisant à outrance ses modes de vie. Quelles réponses à cette modernité constitue une interrogation au cœur des évolutions de l’Afrique dans un monde dominé par les plus influents de la planète. L’insistance avec laquelle des responsables occidentaux en mission en Afrique ou devant les tribunes internationales tentent de faire accepter aux Africains et aux Chefs d’État de pays souverains l’homosexualité dérange des pans entiers des sociétés africaines. Le Sénégal constitue un exemple suffisamment édifiant au sujet du malaise que peut susciter l’évocation de l’homosexualité au plus haut niveau de l’État sénégalais. A deux reprises, le Président de la République en exercice, Macky Sall a tenu personnellement à exprimer son désaccord profond à propos de la légalisation de l’homosexualité au Sénégal ; d’abord face à l’ancien Président de la République des États-Unis d’Amérique – Barack Obama, ensuite face à l’actuel Premier ministre canadien Justin Trudeau. Les Américains et les Canadiens portent la parole de l’Occident Deux pays symboles dans lesquels l’homosexualité est admise et intégrée dans les modes de vie. On peut penser à tort ou à raison que ces deux dirigeants américains et canadiens ont porté la parole de l’Occident et de tous les partenaires techniques et financiers occidentaux du continent noir. L’Afrique reste pour le moment l’une des parties du monde où le phénomène de l’homosexualité est moins accepté culturellement. Dans le meilleur des cas, il est toléré et respecté en tant que choix de vie, et d’orientation sexuelle personnelle. C’est une liberté individuelle et un libre choix. De là à vouloir en faire un mode de vie, bien des pays africains mesurent les conséquences culturelles d’un tel choix politique dans le contexte de l’Afrique encore soumise aux influences culturelles, sociales et religieuses totalement opposées à celle des pays du Nord. À côté de l’homosexualité, se propage également dans les sociétés africaines, à grande […]
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27/01/2020
LE CHAÎNON MANQUANT DE LA GESTION DE L’IMAGE DU SÉNÉGAL
LE CHAÎNON MANQUANT DE LA GESTION DE L’IMAGE DU SÉNÉGAL Les conflits récurrents entre l’État et les organisations internationales de défense des droits humains et du développement au sujet de l’état de la gouvernance démocratique et économique posent la nécessité d’interroger les modes traditionnels de gestion de l’image de l’État, de la démocratie et de la gouvernance par le Chef de l’État et son gouvernement. Le mode étatique de gestion de l’image du Sénégal a atteint des limites réelles. Plus le gouvernement démentira les résultats et les chiffres annoncés par les organisations internationales, plus l’image sera écornée. D’autres modes de gestion de l’image sont à explorer par l’État. Les structures spécialisées ont une place centrale à jouer dans les stratégies de communication politique de l’image de l’État et des politiques publiques. Les résultats des enquêtes internationales publiés par les organisations de défense des droits humains et du développement suscitent encore des vagues de protestation de la part de la puissance étatique. Les intensités de ces vagues réactives rythmées par des démentis dépendent d’ailleurs de la gravité réelle ou supposée des résultants mis à la disposition de l’opinion publique nationale et internationale. L’ampleur réelle ou imaginaire de l’effet immédiat de la bombe étrangère que constitue toute information à propos du Sénégal déterminera les modes de gestion du Chef de l’État et des institutions de la République. Les communiqués de presse, l’organisation de conférences médiatiques et des sorties médiatiques organisées à la sauvette se combinent pour contredire des résultats publiés par les acteurs non gouvernementaux, généralement étrangers. Le gouvernement alors réagit en fonction de son évaluation de la menace que peuvent constituer les résultats publiés pour restaurer sa vérité et ses certitudes carrées en publiant ses propres chiffres officiels. Les conséquences désagréables, intolérables resteront à la gorge de certains. Les relations entre le pouvoir étatique et les organisations des droits humains et du développement fonctionnent ainsi à chaque fois que le pouvoir est épinglé – à tort ou à raison – dans sa gouvernance. Quand les relations atteignent le seuil critique, la puissance publique passe à l’échelle supérieure de la contestation des chiffres et de la protestation gouvernementale. C’est l’expulsion du territoire national des représentants et/ou des auteurs de ces rapports et chiffres irritants pour les autorités en charge de l’État. L’image est évidemment au centre de ces cycliques réactions épidermiques. Elle constitue un des enjeux fondamentaux de la gouvernance mondiale. Les États, les acteurs du système des Nations-Unies et les acteurs des organisations des droits de l’Homme ont conscience des enjeux de ces enquêtes indépendantes. Elles pèsent sur la diplomatie et le commerce international. Elles pèsent également négativement sur les classements internationaux des pays et dans les indices du développement. Aucun État au monde ne peut fonctionner présentement sans accéder aux résultats des enquêtes internationales du système des Nations-Unies, des partenaires techniques et financiers et des communautés régionales européennes, américaines, asiatiques et africaines. L’enquête fait partie des modes de la gouvernance d’un monde en profondes mutations. Les enquêtes internationales des organisations des droits humains et du développement ont la singularité d’être menées et publiées sous le couvert de l’indépendance et de […]
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